Un fossé se creuse entre "La République d'en haut" et celle "d'en bas."
Nos concitoyens ont de plus en plus le sentiement que les puissants, les élites, "la classe dirigeante" ne les écoute pas, ne les comprend pas et surtout ne se préoccupe guère de leur situation. Ils se sentent abandonnés de la République , des puissants, de l'Europe et de la mondialisation.
Le populisme peut prospérer sur un terreau de désillusions et de désamour.
article publié par Libération le 20 mai 2011